Vivre sa foi : une chance ?

Arber a 26 ans et vient d’Albanie. Lorsqu’il était encore un enfant, sa famille est arrivée en Belgique. Il parle de sa foi comme d’une chance inouïe dans sa vie… Pour beaucoup de gens, les catholiques, on en a entendu parler, on en a même aperçu en allant en vacances, mais quant à en avoir […]

Arber a 26 ans et vient d’Albanie. Lorsqu’il était encore un enfant, sa famille est arrivée en Belgique. Il parle de sa foi comme d’une chance inouïe dans sa vie…
Pour beaucoup de gens, les catholiques, on en a entendu parler, on en a même aperçu en allant en vacances, mais quant à en avoir croisé récemment, c’est une autre histoire. Pourtant, il y en a, des catholiques. Pas tapis dans l’ombre des cathédrales, pas surexposés en haut du Sablon. Peut-être sont-ils trop discrets, ou pas assez, peut-être qu’après tout, tout le monde s’en fout.
Pour de nombreux belges, la liberté d’être ou non présent à la cité, la liberté de pouvoir croire ou non en Dieu, de pouvoir pratiquer ou non sa foi, est une forme de luxe. Car il existe encore de nombreux pays où il fallait – et parfois il faut encore – se cacher pour prier, se taire pour enseigner, se renier pour survivre. Pays historiquement chrétien, l’Albanie s’est enrichie de l’apport d’autres civilisations, d’autres cultures. Mais elle panse encore les blessures d’un communisme répressif disparu il y a seulement 20 ans. Comme tant d’autres, Arber ne se plaint pas. Bénéficier de l’accueil d’un pays et d’une ville est une chance, qu’il faut apprendre à mesurer.
Lorsque l’on rejoint une ville, on lui apporte nos rêves, nos attentes, nos espoirs. Nos valeurs aussi, souvent ancrées dans un terreau philosophique et/ou religieux. Pas question ici de brandir des pancartes ou d’assommer le passant avec des slogans agressifs. Plus qu’un devoir de mémoire, une joie de transmettre ce qui aide à devenir meilleur.

Qui poursuit bonté et fidélité trouvera vie, justice, honneur.
Proverbes 21,21

 

Liens

 


Pistes pédagogiques

1. Mots-clés
liberté, choisir, accueil, fierté, bonté

2. Approfondir
Y a-t-il quelque chose qui vous a touché ou au contraire agacé dans cette interview ?
Comment réagissez-vous à l’affirmation : « Il faut être fier d’être chrétien » ?
Avez-vous déjà fait l’expérience de devoir taire votre foi, de devoir la pratiquer ‘illégalement’ ?
Comment prendre en compte ces chrétiens venus de l’Est ou d’Orient dans nos groupes et paroisses, dans nos quartiers dans nos écoles ? Nous intéressons-nous vraiment à ce qu’ils ont traversé ?
Les communautés chrétiennes à Bruxelles comme ailleurs sont extrêmement riches et variées : connaissons-nous vraiment leurs élans, leurs options, leurs mouvances ?

3. Agir
Comment faire une place aux chrétiens qui ne viennent pas d’ici ? Comment les aider à mettre des mots sur ce par quoi ils sont passés, en paroisse, en classe ? Comment partir à la découverte de la variété de l’Eglise autour de nous ? Comment tisser des liens avec les chrétiens persécutés ?

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